Caveirac : quelques repères historiques

Caveirac est une petite ville française située dans le département du Gard et la région Occitanie (anciennement région Languedoc-Roussillon). Ses habitants sont appelés les Caveiracois et les Caveiracoises.

Caveirac se trouve dans la plaine de la Vaunage. Son surnom est Porte de la Vaunage car Caveirac est le premier des neuf villages de Vaunage lorsque l'on entre dans la plaine.

Malgré l'absence de vestiges mis au jour, il est fort probable qu'à l'origine, une villa rustica avec son domaine agricole ait été bâtie par un homme nommé Cavarius. Ces terres dépendaient de la colonie de Nîmes.

En 879, on trouve le nom de Cavariago. En 893, on trouve la forme Cavariaco. Vers 1100, le nom de Caveirac apparaît. À cette époque, Caveirac dépend des comtes de Toulouse, eux-mêmes vassaux du roi. Au xive siècle, Caveirac passe sous la domination de la lignée des Nogaret possédant la seigneurie de Calvisson.

En 1648, un ancien château féodal, propriété de la famille Montolieu, est acheté par Jacques Boisson, riche drapier de Nîmes. Il entreprend la première partie de la construction. Il s'offre les services d'un architecte exceptionnel, Jean Tallard mais il finit par se ruiner.

En 1697, le château est vendu à Pierre Sartre, secrétaire de Louis XIV et receveur général des gabelles en Languedoc. Ce dernier prend pour constructeur un des meilleurs de Nîmes, Jacques Cubizol qui travaille sous les ordres d'un architecte parisien, Augustin-Charles D'Aviler. Celui-ci est dessinateur à Versailles, ce qui aurait pu l'inspirer pour construire une imitation du château royal à Caveirac.

Sartre fait lui aussi faillite et en 1713, il vend ses biens à Raymond de Novy qui est receveur des tailles de la ville de Nîmes. Sa lignée gardera le château jusqu'après la Révolution.

Le village aux temps anciens :

Le lavoir

En 1847, on notait la présence d’un lavoir au quartier du Pont. Dès 1848, on projeta de construire un lavoir près du four communal (chemin Neuf) et un autre au nord du château.

En 1892 on décida la construction de nouveaux lavoirs. Les anciens étaient insuffisants et l'un d'entres eux menaçait de tomber en ruine à cause de l’état des voûtes (entrée actuelle des grottes). Un nouveau lavoir fut construit mais les murs qui l’entouraient ne laissaient pas passer la lumière.

En 1896, on l’éclairera par des tabatières. Nous sommes au grand lavoir de la rue de la pépinière qui sera détruit par les inondations d’octobre 1988.

Celui du Pont est encore en place et a cessé de fonctionner vers 1960. C’est le seul vestige de l’époque des bugadières. Ce lavoir était composé de deux petits bassins qui recevaient l’eau propre dans lesquels on rinçait le linge. L’eau s’écoulait dans un grand bassin composé d’un plan incliné avec des petits rebords pour tenir le savon. Dans celui-ci, on lavait le linge sale avec le cube de savon de Marseille, le battoir en bois et la brosse en chiendent. Le linge propre était étendu sur des fils de fer tendus en bordure du Rhôny. 

Les Tables de la Loi

Les Tables de la Loi ont été retrouvées dans le château au-dessus d’une cheminée située au deuxième étage de la tour nord-est. Elles étaient utilisées par la famille Boisson pour le culte privé. Les Tables de la Loi reprennent les « dix paroles » de Dieu qui ont été reçues par Moïse après la libération de son peuple hors d’Egypte.

La restauration des Tables de Loi

Les plaques sont au nombre de deux. Les dix commandements des plaques ont été peints et non gravés. Elles sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis un arrêté du 20 septembre 2012.

Conservées en mairie dans des gangues de plâtre depuis environ dix années, elles ont fait l’objet d’une restauration importante. Une table étant brisée, il a été décidé de relier les deux parties sur une plaque pour la meilleure conservation et présentation de celle-ci. Des fissures et des lacunes ont été comblées aux mortiers de chaux puis les tables ont été nettoyées et leurs enduits refixés en surface. Leurs bords ont été repris au mortier et de la patine a été appliquée en finition. Enfin, elles ont été fixées dans une vitrine conçue et réalisée spécialement pour elles.

Le village aux temps modernes

En 1826, le château et ses terres sont démantelés et l'ancien parc est loti à partir des années 1960.

En juin 1982, François Mitterrand vient visiter la commune pour inaugurer le foyer Georges Dayan. Il est à ce jour, le seul président en exercice à avoir accompli un déplacement Officiel à Caveirac.

En octobre 1988, la commune est touchée comme Nîmes par des inondations historiques (350 à 400 mm en 7 heures), qui ravagent une partie du village.

La commune s'étend sur 15,2 km² et compte 4 308 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 283,4 habitants par km², Caveirac a connu une nette hausse de 38,9% de sa population par rapport à 1999.

Entourée par les communes de Langlades, Saint-Dionisy et Milhaud; Caveirac est située à 8 km au Sud-Ouest de Nîmes, qui n'est autre que la plus grande ville des environs.

Située à 90 mètres d'altitude, le Ruisseau des Bois et le Ruisseau des Jas sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Caveirac.

Caveirac est un village où il fait bon vivre qui continue à se développer et qui est très attractif. Le village doit cela à sa proximité avec Nîmes et est très apprécié pour son esprit village encore authentique.

Informations de contact

Marie de Caveirac
1 Place du Château - 30820 Caveirac
Site : mairie-caveirac.fr
Mail : contact@caveirac.fr
Tel : 04 30 06 52 52