L'Histoire de la Vaunage
La Vaunage à l'époque Celtique
Antérieurement à la conquête romaine, le territoire formant aujourd'hui le département du Gard était entièrement occupé par les Volces Arécomiques, ils étaient venus vers l'an 400 avant J. C., remplacer sur ce sol les Ibéro-Ligures, qui l'avaient peuplé avant eux. Nous savons par les géographes anciens, que les Volces Arécomiques s'étaient établis dans les diverses vallées arrosées par le Gardon et sur la rive droite du Rhône. Leur capitale était Némausus, et autour de cette capitale se groupaient vingt-quatre oppida moins importants (ignobilia).
L'histoire ne nous en a pas transmis les noms; mais les textes épigraphiques, dont le trésor s'augmente chaque jour par de nouvelles découvertes, nous en ont conservé un certain nombre. L'étude de ces noms et l'identification incontestable de quelques-uns avec les localités qui ont remplacé ces anciens centres de population nous permettent d'entrevoir d'après quel système les habitants primitifs ou au moins les Celtes, à l'époque de leur autonomie, s'étaient groupés sur cette partie du sol de la Gaule.
C'est par vallées que le pays était organisé. Dans la contrée montagneuse, l'oppidum était assis au point culminant de la vallée, et par conséquent près de la source du cours d'eau qui l'arrose, ou tout au moins dans la partie supérieure de ce cours d'eau, dans la plaine ou la région des marais. L'oppidum était situé d'ordinaire au confluent de deux rivières. L'oppidum et le cours d'eau qui occupait le fond de la vallée, grande ou petite, portaient (et portent encore presque toujours) le même nom.
Ainsi l'oppidum des Virinnenses, VIRINNÆ (aujourd'hui Védrines, communes du Caylar et de Vauvert), se trouvait au confluent du Vistre et du Rhôny. L'oppidum celtique dit de Nages, encore subsistant, commande la vallée du Rhôny (Rouanis), dont le nom latin, Saravonicus, est commun à ce cours d'eau et à un village annexe de Nages appelé aujourd'hui Solorgues, antérieurement Sérorgues, et Saravonicos dans une charte de 960? Celui des Statumenses, STAVMÆ (aujourd'hui Seynes), était situé sur une ramification du Serre de bouquet, où la rivière des Seynes prend sa source, les Vatrutenses avaient pour oppidum Vatrvte (aujourd'hui Vié-Cioutat, commune de Monteils ), sur une hauteur dont le pied est baigné au N. et à l'O. par la Droude.
Aux oppida que nous venons de citer, et à d'autres que nous pourrions citer encore sont venus, après la conquête romaine, se superposer des oppida gallo romains. Aussi leur dénomination celtique s'est elle souvent plus ou moins altérée, parfois même elle semble avoir disparu tout à fait mais ce n'est jamais sans avoir laissé quelques traces.
Ainsi le nom de Vatrvte a disparu, mais la rivière s'appelle encore la Droude et l'appellation populaire de Vié-Cioutat (Vetus-Civitas), que portent encore les ruines considérables de cet oppidum, nous avertit qu'il y a eu là jadis une petite ville gallo-romaine.
Nous pouvons cependant signaler un oppidum purement celtique, perdu au milieu des bois, dans la partie montagneuse de l'ancien évêché d'Uzès, aux limites du Vivarais, qui conserve encore aujourd'hui, sa forme intacte et son nom celtique de Garn (Cairn).
Création de l'association des communes de la Vaunage
Le mot d'Élisabeth Cres, présidente de l'association des communes de la Vaunage
L’association des communes de la Vaunage a été crée en 2009 par Vincent Allier, alors Maire de Saint-Côme-et-Maruéjols et à l’initiative des élus de l’époque dans le cadre d’une démarche collective et participative.
Son but était, et l’est encore, de promouvoir le territoire de la Vaunage par une charte paysagère et des actions visant à la sauvegarde de l’environnement et à la valorisation de l’agriculture.
Elle pose les fondations de l’unité de vision en matière d’aménagement du territoire.
Aujourd’hui, en tant que Présidente, la mission qui m’anime est de continuer dans cette optique pour le « bien vivre ensemble » en Vaunage. Mon souhait est de fédérer les communes à travers des projets dans l’agrotourisme, le social, le sport, la culture, dans la mise en valeur de nos artisans, de nos produits locaux, de nos patrimoines bâtis et naturels.
À ce stade, sachez que l’ensemble des communes qui composent cette association constitue un très important réseau de compétences, de richesse et de moyens complémentaires au service des initiatives collectives.